Georges Saint Pierre
Saint-Pierre fut mystique et il sera légende. Les habitués de la vieille capitale et les survivants de l'époque de la bohème de Québec connaissent les lieux hantés par son passé... S'étant disputé avec le gardien des cieux, l'autre Saint-Pierre, on dit qu'il rôde toujours dans la ville. D'autres disent qu'au coeur du faubourg, il est possible, très tard le soir, de le voir déambulant, aviné, à la recherche de lui-même. L'oeuvre unique de Georges Saint-Pierre (1927-1985) fut reconnue pour la première fois par une critique du journal Le Devoir, Lyse Nantais, en 1961 "C'est une vision extrêmement intéressante dont la première qualité est la vigueur et la deuxième, le refus de toute complaisance. Saint-Pierre est, sans nul doute, une personnalité forte, ne craignant pas d'aller jusqu'à certaines outrances, détestables sur le plan plastique, mais rassurantes par leur audace même." Elle situe l'oeuvre comme faisant partie d'un courant artistique des années 1950, le misérabilisme
Originaire de Chicoutimi, où il a vu mourir son père à l'âge de douze ans (1939), il quitte la région, de 1948 à 1958, pour faire de courts séjours dans la métropole. Il essaie même de s'y établir. Saint-Pierre cherche à entrer en contact avec les automatistes ; il rêve d'une rencontre avec Borduas. Les sources ne renseignent pas sur ses tentatives de fréquentation, mais indiquent qu'il n'a jamais réussi à s'intégrer au groupe qui semblait, d'ailleurs, le rejeter. De la même manière, il a été rabroué trois fois" par l'école des Beaux-Arts de Montréal qui le considérait sans talent ou... trop barbu. Il en a profité pour visiter les tavernes mal famées où il a découvert ses sujets d'études de même que rencontré les gens qu'il a aimés et respectés. Malgré les revers, Montréal lui a permis de rencontrer Paul Gagnon, qui l'a initié à la peinture, et Arthur Villeneuve. Suite à ces diverses expériences, il s'est établi à Québec. La ville de Québec fut celle des grandes rencontres. En trois ans, il a exploré plusieurs avenues avant de forger son style unique. Marco Labrecque, dans un article du Soleil de 1973, décrit l'univers dans lequel il gravitait à son arrivée: "C'est l'époque de l'Arlequin, un café où l'alcool était fourni par les clients eux-mêmes, et les rencontres vont bon train, dans l'escalier de fer du Petit Champlain: Fred Garon, Gilles Vigneault, Raoul Roy, Marie-Claire Blais, Christian Larsen, Réginald Martel, Claude Carette, Louis-Paul Hamel, Suzanne Paradis, François Lafortune et beaucoup d'autres.
Saint-Pierre was mystical and he's already legend. Accustomed of the old capital and the survivors of bohemian time of Quebec know the places haunted by his past… Being disputed with the guard of the skies, the other Saint-Pierre, one says he's always grinding in the city. Some others say that in the middle of the old city quarters, it is possible, very late the evening, to see him sauntering, a litlle drunk, in the search of himselfself. The single work of Georges Saint-Pierre (1927-1985) was recognized for the first time by a critic of the newspaper Le Devoir, Lyse Nantais, in 1961 : " It is an extremely interesting vision whose first quality is strength and the second, the refusal of any kindness. Saint-Pierre is, without any doubt, a strong personality, not fearing to go till the end with certain excesses, hateful on the plastic level, but reassuring by their audacity itself." He located his work like a part of art movement called ''Misérabilisme''; an artistic current of the years 1950. Originating from Chicoutimi, where he saw dying his father at twelve years old of age (1939), he left the area, from 1948 to 1958, to make short stays in Montréal. He even try to establish himself there. Saint-Pierre seeks to come into contact with the automatists Borduas first. The sources do not inform about his attempts in frequentation, but indicate his efforts never succeeded to integrate the group, that seemed to reject him. Same manner, he was refused three times by the Fine Arts school of Montreal which considered him without any talent or… too bearded. Taking time to frequented the badly famed taverns where he discovered his favorites subjects, peoples that he met there...that he liked and respected. In spite of the reverses, Montreal enabled him to meet Paul Gagnon, who initiated him in painting, with Arthur Villeneuve. Following these various experiments, he moved to Quebec city. The town of Quebec was the one of the great meetings. In three years, he explored several avenues before forging his single style. Marco Labrecque, in an article in le Soleil of 1973, described his universe in which he revolved by his way of life and new friends like Fred Garon, Gilles Vigneault, Raoul Roy, Marie-Claire Blais, Christian Larsen, Réginald Martel, Claude Carette, Louis-Paul Hamel, Suzanne Paradise, François Lafortune.

Année : 1976-77
Medium : Technique mixte/ bois - mixmedia/wood
39.8 x 99 cm. - 15¾ x 39 in.

Medium : Gravure épreuve d'artiste - Etching artist proof
24 x 39 cm. - 9.5 x 15 in.
Prix : $ 350.

Medium : Gravure épreuve d'artiste - Etching artist proof
24 x 39 cm. - 9.5 x 15 in.
Prix : $ 350.

Medium : Crayon de couleur mine plomb papier / Colored pen charcoal on paper
16 x 26 cm. - 6.5 x 9.5 in.
Prix : $ 300.
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